En bateau à moteur, il existe un système de trim permettant de jouer sur l’inclinaison de votre moteur dans l’eau et ainsi régler l’assiette du bateau. Ce système permet d’influer sur l’efficacité du rendement de votre moteur, tant pour la vitesse, le confort et la consommation d’essence. En effet, un moteur mal incliné consommera plus qu’un moteur avec de bons réglages et angles d’attaques car l’assiette du bateau ne sera pas assez bien équilibrée.
Les flaps, quant à eux permettent d’équilibrer l’assiette de votre bateau en cas de mer formée et aussi d’augmenter la stabilité du tableau arrière. Les flaps sont généralement installés sur le tableau arrière des coques rigides à partir de 7 mètres de longueur.
LE TRIM
Trouver le réglage du trim idéal relève d’une analyse de l’effet du pas d’hélice et notamment de son inclinaison.
Le trim d’un moteur hors-bord est actionné grâce à une commande électrique commandant un vérin hydraulique permettant d’agir sur l’inclinaison du bateau entre la surface de l’eau et le plan vertical du moteur. Il permet de jouer sur l’angle de l’hélice dans l’eau. Si le réglage du trim est, en général, déporté au tableau de commande du bateau, il existe aussi des trims automatiques. Ce réglage de trim concerne les hors-bords et les technologies Z-Drive. Les arbres de transmission des bateaux équipés de ces systèmes sont fixes ! Un moteur bien réglé offre une poussée perpendiculaire à la surface de l’eau. Si l’hélice n’est pas perpendiculaire, alors vous aurez une perte de couple et une légère augmentation de carburants.
Les moteurs à relevages manuels concernent souvent les moteurs inférieurs à 20 chevaux et une petite manette permettra d’abaisser ou remonter le moteur. Cette manette n’est actionnable qu’à l’arrêt !
Pour cela, il est intéressant de connaitre le fonctionnement du trim.
La manette de trim est généralement située sur le boitier de commande, indiqué grâce à des flèches ou bien « UP », « Down ».
Trim positif : vous appuyez sur le + de votre commande trim. Cela va permettre de relever votre moteur et ainsi l’écarter du tableau arrière.
Trim négatif : vous appuyez sur le – de votre commande ou bien baissez l’interrupteur. Cela va permettre d’abaisser le moteur et ainsi le rapprocher du tableau arrière.
Au démarrage, le bateau a tendance à « lever le nez » et l’angle formé par l’axe moteur et la surface de l’eau devient ainsi supérieur à 90°. Enclenchez donc du trim négatif (fermer l’angle axe moteur/surface de l’eau permet d’équilibrer le bateau.)
Au déjaugeage, le bateau commence à se rééquilibrer, le nez retombe à plat. C’est le moment de rééquilibrer le trim en position neutre.
Pour la vitesse maximale, l’objectif est d’avoir le bateau le moins au contact de l’eau. L’objectif est donc de cabrer le bateau. Pour cela, il est possible de donner du trim positif afin de lever le bateau.
Par mer formée, le nez du bateau tape dans les vagues et se lève. Dans cette situation, donnez du trim négatif, ce qui vous permettra d’abaisser le nez du bateau et ainsi augmenter votre confort de navigation.
Attention aux excès de trim par temps calme. Si vous faites trop de trim, l’hélice peut sortir de l’eau lors de virages et ainsi perdre toute sa puissance et son rendement. Le moteur montera alors très rapidement dans les tours !
Enfin, la position haute maximale du trim, le Tilt, permet de mettre l’hélice hors de l’eau, pour l’entretien ou l’arrivée sur une plage.
LES POSITIONS DE TRIM
TRIM NÉGATIF
Votre moteur est collé à votre tableau arrière. Cela permet d’augmenter le confort par mer formée et d’abaisser l’avant de votre bateau.
TRIM NEUTRE
Votre moteur est en position centrale. Il permet de garder une assiette plate du bateau. Ce réglage est idéal par mer calme.
TRIM POSITIF
Votre moteur est écarté de votre tableau arrière. Cela permet de relever l’avant du bateau (en phase de démarrage) et, par temps calme de chercher la vitesse maximale avec moins de contact entre la coque et l’eau.
LES FLAPS
Les flaps sont de petits volets, manœuvrés par un moteur électrique ou une pompe hydraulique, permettant d’améliorer la portance de l’arrière de la coque d’un bateau. Ces volets vont dévier des filets d’eau à l’arrière du bateau, modifiant son comportement. Ces volets sont souvent sur des unités hors-bord, Z-Drive ou des vedettes à ligne d’arbre ou embase. On peut ainsi accentuer cette portance des deux côtés, ou bien d’un côté.
Utilisation simultanée des deux flaps :
En cas de mer formée, abaissez les deux flaps en même temps permettra d’abaisser le nez du bateau et lui évitera de taper dans les vagues. Cela modifie l’assiette du bateau.
En mer calme, les flaps sont remontés à fond.
Utilisation différenciée des flaps :
Dans le cas d’un cap avec houle ou vent par le travers, on peut corriger la gite du bateau en agissant sur l’assiette latérale du bateau. Pour cela, on abaisse le volet du côté opposé à la houle ou au vent.
Ainsi, un bateau bien équilibré par mer formée, flaps sortis, passera davantage de puissance dans plus de confort.
ENTRETENIR VOTRE TRIM
Votre trim de moteur peut, avec le temps perdre de son efficacité, c’est pourquoi il est nécessaire de l’entretenir assez souvent.
L’utilisation d’anode est également conseillée permettant de protéger son bateau et les parties métalliques au contact de l’eau comme l’hélice, l’embase et autres.
ATTENTION ! Votre anode ne devra jamais être peinte, ni si emplacement.
Consultez le guide « comment choisir et entretenir une anode » afin d’adapter votre choix d’anodes à votre plan d’eau.
VIDANGER L’HUILE DE TRIM
Pour vidanger votre huile de trim, remontez votre moteur (actionnez le trim positif) en l’aidant à la main. Actionnez par la suite la cale de sécurité de votre moteur pour ne pas le faire tomber. Un bouchon de remplissage d’huile sera alors visible. Ouvrez-le, vidangez-le grâce à un bac permettant de récupérer l’huile usagée et jetez la dans un endroit dédié. En capitainerie, il existe un endroit de récupération d’huiles.
Ajoutez-par la suite la nouvelle l’huile pour direction hydraulique et inverseur puis refermez le bouchon.
Une fois cela, remontez et abaissez plusieurs fois votre trim afin de purger votre système de trim.
Changer le moteur du trim
Le moteur de trim peut avec le temps se dégrader et pourrait être changé. Pour cela, remontez votre trim en position haute et calez-le avec des planches en bois puis démontez votre moteur de trim.
Débranchez les câbles du moteur (permettant de lever ou abaisser le trim), très souvent bleus et verts au niveau du relais. Par la suite, dévissez les 4 vis qui maintiennent le moteur de trim à son socle.
Lorsque le moteur défectueux est désinstallé, graissez le nouveau moteur à hauteur de la platine et à l’entrée des fils (pour cela, la colle Sika 291i sera idéale, elle permet de très bien étanchéifier une surface et a une très bonne résistance à l’eau de mer).
Par la suite, branchez les câbles du moteur de trim sur les faisceaux électriques, nettoyez et installez le nouveau joint torique.
Pour finir, fixez votre moteur hors-bord sur le trim et refixez les 4 vis progressivement.
ENTRETENIR LES FLAPS
Les flaps sont actionnés par un système hydraulique. De ce fait, ils doivent aussi être entretenus afin d’avoir une très bonne efficacité.
Pour entretenir un système hydraulique, il faut changer l’huile. Cela se passe comme pour le trim, avec l’évacuation de l’huile usée généralement très sale. Au moment de votre purge, des bulles d’air sont souvent présentes. De ce fait, pour supprimer l’air, il vous faut relever et abaisser les flaps.
Une autre astuce est aussi possible, au moment où vous enlevez votre huile usagée, remplissez en même temps avec la nouvelle huile. Lors de cette manœuvre, vous risquez de perdre un petit peu de votre nouvelle huile mas cela vous évitera les bulles d’air.
Les différentes pannes possibles :
Une fuite due à un problème de joints. Sans liquide, votre moteur ne s’actionnera pas.
Un problème de relais sur le contact ou fusible. Cela empêche la commande de trim de fonctionner.
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Vous trouverez tout l’explicatif sur le SAIP et le plan ORSEC mis en place par l’État, ci-dessous :
L’Alerte ORSEC
« Toute personne concourt, par son comportement, à la sécurité civile ». Code de la sécurité intérieure, article L.721-1
Lors d’une catastrophe naturelle ou technologique aux conséquences graves pour la population, les autorités publiques s’appuient sur l’organisation de la réponse de sécurité civile (ORSEC).
Le citoyen est au centre de ce dispositif. La protection des personnes est, bien sûr, la première des priorités des services de secours. L’implication de chacun est cependant indispensable au bon déroulement des opérations en situation d’urgence. Savoir réagir efficacement en cas d’alerte ou face à un sinistre, c’est faciliter l’action des secours et contribuer à la réduction des conséquences des crises.
Pour cela, il est primordial de savoir reconnaître le cycle d’1 minute et 41 secondes répété trois fois par les sirènes d’alerte. Encore faut-il alors adopter les comportements réflexes de sauvegarde adéquats : se mettre en sécurité, s’informer, ne pas aller chercher ses enfants à l’école et ne téléphoner qu’en cas d’urgence vitale.
Toute une histoire
En France, depuis la seconde guerre mondiale, les sirènes ont progressivement remplacé le tocsin (sonnerie de cloches à coups redoublés). A partir de 1948, le Réseau national d’alerte (RNA), réseau de sirènes majoritairement implantées le long des frontières terrestres, rempli la fonction d’alerte des populations. Hérité de la défense passive, c’est à dire de la protection des populations en cas de guerre, il est tout d’abord conçu comme un outil de réponse à la menace aérienne.
Avec la guerre froide, le déploiement des sirènes s’accélère. Aujourd’hui, le réseau est toujours en partie géré par l’armée de l’air en raison de l’élément «Agression aérienne » initialement pris en compte, mais cet outil est également utilisé pour prévenir la population d’un sinistre de sécurité civile, d’origine naturelle ou technologique.
La diversification des risques a nécessité une modernisation de l’alerte. La mise en place du système d’alerte et d’information des populations (SAIP) a été l’occasion de revoir l’implantation des sirènes afin de mieux prendre en compte les nouvelles natures de risques et répondre de manière plus pertinente aux besoins actuels de la population.
Le signal d’alerte
Le signal doit être clairement audible et mobilisateur sans être anxiogène. Limiter à 3 répétitions du cycle d’1 minute et 41 secondes permet donc de le percevoir efficacement tout en évitant de générer un stress supplémentaire à une population déjà soumise à une crise.
Mais pourquoi une alerte d’1 minute et 41 secondes exactement ?
A l’origine, le signal était d’1 minute. Cette minute correspondait à la limite technique des sirènes électromagnétiques qui risquaient de disjoncter si elles tournaient trop longtemps. Les 41 secondes correspondent au délai technique de montée et descente de la sirène.
LE SAIP
Le Système d’Alerte et d’informations aux populations (SAIP) ensemble d’outils permet d’avertir la population d’une zone donnée, d’un danger imminent et de l’informer sur la nature du risque et le comportement à tenir. Basé sur la multidiffusion des messages, il rassemble donc différents vecteurs ainsi qu’un logiciel de déclenchement permettant aux maires et aux préfets d’assurer la protection de leur population.
À qui est-il destiné ?
Le SAIP est un ensemble structuré d’outils permettant la diffusion d’un signal ou d’un message par les autorités. Son objectif est d’alerter une population exposée, ou susceptible de l’être, aux conséquences d’un événement grave imminent ou en cours. Elle doit alors adopter un comportement réflexe de sauvegarde. Son déclenchement et le contenu du message sont réservés à une autorité chargée de la protection générale de la population, de l’ordre public et de la défense civile. Sur le terrain, cette compétence est détenue par le maire et le préfet de département.
Une double fonction
Une fonction d’alerte
En l’entendant, la population doit appliquer les comportements réflexes de sauvegarde comme se mettre en sécurité et se tenir informé. Cette fonction d’alerte doit donc trouver une population déjà sensibilisée, connaissant le signal d’alerte et en capacité de réagir de manière pertinente. Tous les citoyens contribuent ainsi à l’efficacité des actions de secours de la sécurité civile.
Une fonction d’information
Le SAIP permet aussi de préciser les consignes de sécurité à suivre en urgence et de donner les indications sur l’évolution de l’événement.
Quelles sont les principales caractéristiques du SAIP ?
Plusieurs vecteurs d’alerte et d’information
Le SAIP mobilise plusieurs vecteurs d’alerte et d’information de la population, le principe de base étant la multidiffusion :
les sirènes ;
un service de diffusion de l’alerte à des opérateurs, relayant avec leurs propres moyens ces informations (notamment panneaux à message variable, radios, ensemble mobiles d’alerte, comptes officiels des réseaux sociaux…)
Un logiciel de déclenchement à distance
Une application logicielle intégrant une interface cartographique permettra le déclenchement sécurisé des moyens d’alerte par les autorités à différents échelons en deux phases de déploiement :
Phase 1 :
Au sein des services du ministère de l’intérieur :
dans les départements, à partir du centre opérationnel départemental (COD) du préfet ;
dans les zones de défense, à partir du centre opérationnel de zone (COZ) de l’état-major interministériel de zone ;
sur le territoire national, à partir du centre opérationnel de gestion interministérielle des crises (COGIC) du ministère de l’Intérieur.
Phase 2 :
dans les communes, par le maire ;
dans les services départementaux d’incendie et de secours (SDIS) et, sur ordre d’un maire ou du préfet, à partir du centre opérationnel départemental d’incendie et de secours (CODIS) des sapeurs-pompiers ;
sur le territoire national, à partir des centres de détection et de commandement et du centre national des opérations aériennes (CNOA) de l’armée de l’air.
Le déploiement du SAIP
Plusieurs phases d’études, d’expérimentation, de contractualisation et de réalisation, ont été menées de 2009 à 2012. Le déploiement du SAIP, lancé dès 2013, est organisé en 3 temps :
une vague pilote en 2013 sur les départements du Rhône et des Bouches-du-Rhône.
La première vague de déploiement de 2013 à 2020 couvre les zones d’alertes identifiées comme prioritaires. Les sirènes sont positionnées sur les bassins de risques, zones identifiées les plus à risque, croisant l’intensité du risque et la densité de la population concernée. Le parc de sirènes intègre des sites existants (sirènes de l’ancien réseau national d’alerte ou appartenant aux communes) mais également de nouveaux sites positionnés dans des zones d’alerte dépourvues de moyens.
La deuxième vague doit permettre de couvrir l’ensemble des bassins de risque restant. À terme, ce sont 2 830 sirènes qui seront connectées, dont 987 nouvelles ajoutées au dispositif du réseau national d’alerte existant.
Reconnaissable grâce à un son montant et descendant, vous avez sans doute déjà entendu l’essai mensuel d’une durée d’1 minute et 41 secondes. Le signal d’alerte enchaîne 3 cycles de cette sonnerie séparés d’intervalles de 5 secondes. Les comportements réflexes de sauvegarde à adopter immédiatement sont donc se mettre en sécurité, s’informer, ne pas aller chercher ses enfants à l’école et ne téléphoner qu’en cas d’urgence vitale. Découvrez-les plus en détail sur cette page.
Comment reconnaître le signal national d’alerte ?
Le signal national d’alerte se compose d’un son modulé, montant et descendant, de trois séquences d’une minute et quarante et une secondes, séparées par un intervalle de cinq secondes.
La fin de l’alerte est annoncée par un signal continu de 30 secondes.
Tous les premiers mercredi du mois à midi, les sirènes font l’objet d’un exercice. Cet essai mensuel ne comprend qu’un seul cycle d’une minute et quarante et une secondes seulement.
Le signal spécifique aux ouvrages hydrauliques
Dans les secteurs situés en aval immédiat d’un ouvrage hydraulique, un signal d’alerte spécifique de type « corne de brume » avertit la population de la rupture de l’ouvrage ou d’un lâché d’eau important. Il comporte un cycle d’une durée minimum de 2 minutes, composée d’émissions sonores de deux secondes séparées par un intervalle de trois secondes.
Tous les trimestres, les premiers mercredis des mois de mars, juin, septembre et décembre à 12h15, les sirènes font l’objet d’un exercice. Ce signal d’exercice ne comporte qu’un cycle d’une durée de 12 secondes composé de trois émissions sonores de 2 secondes séparées d’un intervalle de 3 secondes.
La fin de l’alerte est aussi annoncée par un signal continu de 30 secondes.
Comment réagir en cas d’alerte ?
En cas d’alerte, vous devez adopter un comportement réflexe afin de vous mettre en sécurité et faciliter l’action des secours. Par défaut, rejoignez un bâtiment afin de vous protéger et vous informer sur la nature exacte de la crise. En fonction des situations, les autorités vous indiqueront la conduite à tenir : se protéger dans un bâtiment ou évacuer la zone dangereuse.
Si les sirènes sonnent, 4 comportements réflexes de sauvegarde à adopter
En situation de crise, les réseaux téléphoniques et/ou internet pourraient ne plus fonctionner. La diffusion hertzienne est celle qui a le plus de chance de résister. Les antennes de radio France sont les stations de référence pour obtenir des informations quant à la nature et l’évolution de la crise.
Vous pourrez ainsi adapter votre comportement en conséquence.
Si l’on vous demande de vous confiner: arrêtez la climatisation, le chauffage et la ventilation, bouchez les ouvertures (fentes, portes, aérations, cheminées…) afin de vous protéger d’une éventuelle pollution de l’atmosphère.
ou, sur ordre des autorités, évacuer. Tenez-vous prêts à évacuer dans les plus brefs délais. Afin de vous préparer au mieux à une évacuation, la brochure « Je me protège en famille » aide à la constitution anticipée d’un kit d’urgence.
De manière générale
Ne restez pas dans un véhicule. Il faut libérer les voies de circulation pour faciliter l’action des secours. Un véhicule donne une fausse impression de sécurité. En cas d’inondation par exemple, 30 cm d’eau suffisent pour emporter une voiture et elle ne résiste pas à la chute d’un arbre.
Ne restez pas près des fenêtres. Certaines circonstances (comme des explosions, des vents violents) peuvent briser les vitres et blesser les personnes à proximité.
N’ouvrez pas les fenêtres pour savoir ce qui se passe dehors. Le signal d’alerte peut être déclenché en raison d’une pollution de l’air (nuage toxique, etc.). Le confinement est alors indispensable pour se protéger.
N’allumez pas une quelconque flamme. Une pollution de l’air (nuage toxique, produits chimiques) peut-être inflammable. Ne prenez pas le risque de déclencher une explosion tant que la nature du danger n’est pas parfaitement identifiée.
Ne quittez pas votre abri sans consigne des autorités. Le signal d’alerte a pour objectif de mettre la population en sécurité. Tant que l’alerte n’est pas levée (son continu de sirène de 30 secondes), quitter l’abri vous expose au danger.
Ne prenez pas l’ascenseur. Les évènements climatiques peuvent entraîner des coupures d’électricité et des pannes d’ascenseur. Les personnes s’y trouvant risqueraient donc d’y être piégées.
Ne revenez pas sur vos pas. En général et notamment en cas d’inondation ou de rupture de barrage, ne revenez jamais en arrière, les phénomènes rapides peuvent vous piéger et vous pouvez vous retrouver en danger, au milieu des eaux, par exemple.
Dans les secteurs situés en aval des ouvrages hydrauliques, si la corne de brume retentit, vous devez :
Évacuer et gagner le plus rapidement possible les points hauts les plus proches cités dans le plan particulier d’intervention (PPI) de l’ouvrage . A défaut, rejoindre les étages supérieurs d’un immeuble élevé et solide ;
En cas de rupture d’un ouvrage hydraulique (barrage, …), les zones situées en aval sont inondées en quelques minutes. L’évacuation ou, à défaut, l’accès à une hauteur doit donc être immédiat dès que l’on entend la corne de brume.
Attendre les consignes des autorités ou le signal de fin d’alerte (son continue de 30 secondes) pour quitter les points hauts. L’évaluation du danger est difficile. Un piéton et une voiture peuvent être emportés par des flots de seulement 30 cm de hauteur. Attendre les consignes ou le signal de fin d’alerte vous protège du danger.
Il permet désormais aux financeurs tiers – entreprises, branches professionnelles, opérateurs publics – d’abonder plus facilement le CPF de leurs salariés ou de leurs agents, via un service dématérialisé sécurisé, géré par le Groupe Caisse des Dépôts.
Ce qui change concrètement
Avec ce décret, plusieurs nouveautés sont introduites :
Les financeurs peuvent ajouter des droits CPF pour un salarié
Ils peuvent en cibler l’usage : type de formation, durée, secteur d’activité
Un délai d’utilisation peut être fixé
Un remboursement partiel est possible en cas de non-utilisation (dans des conditions précises).
Ce décret apporte un cadre fiable, lisible et efficace aux nombreux employeurs et financeurs qui veulent développer les compétences des salariés et actifs. Aux salariés aussi, pour identifier facilement les certifications co-financées par l’employeur, la durée éventuelle pour le faire.
Dans un post sur Linkedin, la Ministre du Travail, Astrid Panosyan-Bouvet a écrit : « En dix ans, le CPF est devenu une évidence pour les salariés. Mon ambition est qu’il devienne dans les prochaines années une évidence pour toutes les entreprises, au service de notre objectif commun : répondre aux transitions et aux métiers d’avenir. »
Informer les élèves
Le CPF est un mode de financement plébiscité par les candidats pour payer leur formation au permis de conduire auto ou moto. Certains candidats disposent de sommes suffisantes pour payer l’intégralité de leur formation (hors reste à charge de 100€)… et d’autres non !
Les écoles de conduite, et leurs secrétaires commerciales en particulier, auront un rôle d’information à jouer auprès de ces candidats. En informant leurs élèves salariés ou en apprentissage que leur entreprise peut abonder leur compte CPF, elles contribueront ainsi à réduire le coût du permis de conduire pour ces derniers.
Vous souhaitez consulter votre solde de points en ligne ?
Pour consulter votre solde de points en ligne, cliquez sur ce lien :
La fonctionnalité de « Consultation de solde de points » est accessible :
Via une identité FranceConnect,
Via votre numéro de dossier du permis de conduire (ou NEPH).
Le numéro de dossier du permis de conduire (ou NEPH) se compose de 5 à 19 caractères et se trouve :
sur votre permis de conduire
sur votre attestation de droits à conduire fournie par l’ANTS suite à votre déclaration de perte: dans la zone “Caractéristiques du permis de conduire” (N°)
sur les lettres que vous avez reçues pour vous annoncer la perte ou la récupération de points sur votre permis : soit en haut à gauche (“Votre n° de dossier”) soit tout en haut ;
sur votre attestation de droits à conduire sécurisée ou sur votre relevé d’information intégral si vous en avez déjà fait la demande (sur Mespointspermis ou en préfecture) : dans la zone “Numéro du permis de conduire”.
Le permis de conduire est constitué d’un capital de 12 points maximum.
En cas d’infraction au code de la route, ou en cas de responsabilité dans un accident corporel, un retrait de point(s) est effectué, vous en êtes informés par courrier.
Attention:
Il y a un décalage entre le temps où l’infraction au code de la route est commise et où Mes points permis enregistre la perte des points. De même, il y a un décalage entre le temps où les points sont réattribués et où Mes points permis enregistre l’ajout des points.
L’opération « permis à un euro par jour » facilite le financement d’une formation à la conduite de véhicules de la catégorie automobile (permis B – véhicules légers) et moto (permis A).
Le permis à 1 € par jour, qu’est-ce que c’est ?
Il s’agit d’un prêt dont les intérêts sont payés par l’État.
Le « permis à un euro par jour » a été mis en place par l’État, en partenariat avec les établissements prêteurs et les écoles de conduite, pour aider les jeunes de 15 à 25 ans révolus de bénéficier d’une facilité de paiement de leur formation au permis de conduire. Le coût total de la formation au permis ne change pas mais l’établissement financier avance l’argent et l’État paie les intérêts.
Attention : Un crédit vous engage et doit être remboursé. Vérifiez vos capacités de remboursement avant de vous engager.
Pourquoi cette initiative ?
Le « permis à un euro par jour » permet de répondre à deux objectifs principaux :
faciliter l’accès au permis de conduire, dont le coût peut représenter un frein et un obstacle à l’obtention d’un emploi ;
continuer à améliorer la qualité générale de la formation, grâce à un partenariat avec des écoles de conduite labellisées qui se sont engagées, aux côtés de l’État, dans une démarche de qualité.
Pour quelles catégories de permis ?
L’opération « permis à un euro par jour » facilite l’accès à une inscription à une formation à la conduite de véhicules :
de la catégorie B dit permis auto (véhicules légers) ;
de la catégorie A1 (motos dont la cylindrée n’excède pas 125 cm3 et dont la puissance n’excède pas 11 kw ou un 3 roues d’une puissance maximale de 15 kw) depuis le 1er juillet 2016 ;
de la catégorie A2 (moto dont la puissance n’excède pas 35 kw ou un 3 roues d’une puissance maximale de 15 kw) depuis le 1er juillet 2016.
Attention, ce mode de financement est réservé aux primo-accédants, pour le premier permis de conduire réalisé. Il n’est pas renouvelable, ni transposable entre auto-écoles.
Pour quels montants de prêt ?
600, 800, 1 000 ou 1 200 €, pour une première inscription à une formation à la catégorie A et B du permis de conduire ;
300 € en cas d’échec à l’épreuve pratique du permis de conduire afin de financer une formation complémentaire en vue de l’obtention de la même catégorie de permis de conduire.
Qui peut en bénéficier ?
Tous les jeunes qui ont entre 15 et 25 ans révolus à la date de signature d’un contrat de formation dans une école de conduite partenaire, sous réserve que l’établissement financier accepte le dossier du candidat.
Les jeunes bénéficiaires d’une aide publique, qu’elle émane d’une collectivité locale ou de l’État, peuvent également demander à bénéficier du prêt.
Le candidat majeur doit directement contracter le prêt avec l’établissement financier. Pour cela, trois possibilités s’offrent à lui selon ses capacités financières et les discussions engagées avec l’organisme prêteur :
soit il fournit un justificatif de revenus avec des revenus suffisants pour rembourser les 30 € par mois ;
soit il garantit le remboursement de son prêt par l’apport d’une caution ;
soit il s’inscrit dans le cadre d’un co-emprunt (c’est-à-dire que le jeune et une tierce personne empruntent ensemble) afin d’augmenter les chances d’avoir une réponse positive de l’établissement de crédit.
Si le candidat est mineur (dans le cadre de l’apprentissage anticipé de la conduite), ce sont les parents qui empruntent pour le compte du jeune candidat.
Prise en charge publique du cautionnement du prêt
Certains jeunes ne peuvent pas bénéficier d’un prêt permis à un euro par jour lorsqu’ils ne sont pas en mesure de fournir une caution parentale, ou celle d’un tiers, demandée par les établissements de crédit.
Le Comité interministériel de la sécurité routière du 13 janvier 2009 a donc décidé d’assurer la prise en charge publique du cautionnement du prêt permis à un euro par jour pour les jeunes exclus de ce prêt faute de caution, et inscrits dans une démarche de formation ou d’accès à l’emploi.
Ces derniers devront se présenter à l’établissement de crédit partenaire du dispositif du permis à un euro par jour munis d’une attestation d’éligibilité à la caution publique établie par un des réseaux accompagnant également partenaire.
Toutefois, la décision d’accorder le prêt revient à l’établissement de crédit à l’issue d’une étude des pièces constitutives du dossier de demande de prêt.
Savez-vous comment prendre un carrefour à sens giratoire ? Vous avez un doute ? Voici la réponse en image !
Pour tourner à la première à droite
Si vous souhaitez aller à la première sortie à droite, en respectant les règles de passage (priorité à gauche et à ceux circulant sur l’anneau), vous pouvez mettre votre clignotant avant d’entrer dans le giratoire, puis tenir le côté droit de l’anneau. N’oubliez pas l’angle mort à gauche pour vous protéger et éviter ainsi une collision au moment de sortir
Pour tourner à gauche, ou faire demi-tour
Si vous souhaitez aller à la sortie suivante et toutes les autres avant la moitié du giratoire, procédez en entrant sans clignotant, placé à droite, puis avant votre sortie, indiquez par un clignotant à droite. N’oubliez pas l’angle mort à gauche pour vous protéger et éviter ainsi une collision au moment de sortir.
Pour tourner à gauche, ou faire demi-tour
Si vous souhaitez prendre n’importe quelle sortie après la moitié du giratoire, autrement dit, vers la gauche ou le demi-tour, placez-vous comme sur le trait bleu, à gauche, avec un clignotant à gauche avant d’entrer dans l’anneau. Avant la sortie que vous souhaitez prendre, signalez par un clignotant à droite. Attention, vous devrez changer de file, aussi, prévoyez un peu de distance et donc anticipez en faisant les contrôles et changement de clignotant avec un peu d’avance. N’oubliez pas l’angle mort à droite pour vous protéger et éviter ainsi une collision au moment de sortir, et réitérez s’il y a une bande cyclable, ou tout élément présent sur votre droite. Il est également possible de rester sur le bord droit de la chaussée si vous en faites le tour le temps de trouver votre sortie.
Pour les véhicules encombrants
Pour les bus, cars, camions, semi-remorques, trains routiers, camping-cars, caravanes, de plus de 3 T 500 notamment, vous devrez rester sur le côté droit de la chaussée, et être très vigilants quant à vos porte-à-faux avant et arrière, lors du franchissement de ce type de carrefour.
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