Vous trouverez ici les différentes procédures d’évaluation initiale suivant la catégorie concernée.
2.2 Procédure de positionnement
2.2 Procédure d’évaluation B pour les bureaux de Landivy et Gorron

Nous proposons également l’évaluation dynamique – sur un véhicule – directement sur un parking à proximité, si nécessaire.
Nous proposons également l’évaluation informatique interactive – sur un simulateur de conduite. Oscar 2, le simulateur de conduite à Mayenne !
L’utilité de l’auto-évaluation en cours de formation :
I – Introduction
La métacognition est une « représentation que l’élève a des connaissances qu’il possède et de la façon dont il peut les construire et les utiliser ». Il ne suffit pas de mettre les élèves en activité pour qu’ils apprennent mais il est indispensable de renforcer leur capacité à comprendre leur propre processus de pensée. Les élèves qui ont développé cette capacité sont les mieux outillés pour mener à bien une tâche et des recherches montrent que « des performances scolaires élevées sont généralement associées à des compétences métacognitives efficaces ».
L’autoévaluation, qui fait partie intégrante du processus d’évaluation formative, est une activité métacognitive efficace. Elle permet à l’élève de recueillir des données (sur sa production, sur son fonctionnement, sur ses acquis, ses lacunes, ses progrès, etc.) dans le but de réfléchir à son apprentissage et de progresser.
Cette forme d’évaluation améliore les performances des élèves de façon significative.
Il est souhaitable d’accorder du temps pour former les élèves aux compétences nécessaires à l’autoévaluation en :
- permettant aux élèves d’évaluer eux-mêmes leurs propres productions en fonction de critères,
- leur donnant des occasions régulières de s’y exercer,
- multipliant les occasions de discuter des critères,
- leur laissant peu à peu une plus grande part d’autonomie dans cette autoévaluation.
- associant les parents pour qu’ils comprennent les raisons de ce travail.
L’autoévaluation est un outil efficace qui met l’accent sur l’évaluation pour l’apprentissage et de nombreuses recherches en démontre l’utilité. Cet article n’a pas la vocation à se substituer à ses nombreux travaux et ne vise pas l’exhaustivité. Il ne se veut pas modélisant non plus.
Le défi qui est proposé aux enseignants est immense. L’enseignement doit permettre aux élèves de renforcer leurs compétences métacognitives car elles sont la clé de leur réussite et elles peuvent leur faciliter un retour à la vie « normale » en établissement, demain ou plus tard. Plus que des savoirs nouveaux, c’est bien le comportement face aux savoirs qu’il faut travailler avec eux.
Les outils et les stratégies proposés sont à adapter par les enseignants en fonction de ce qu’ils connaissent de leurs élèves, en s’assurant qu’ils en comprennent le sens et en identifient – ainsi que leurs parents – la dimension formative. Le portfolio nous semble être un moyen particulièrement adapté à une période de travail distanciel et mérite que l’on s’y penche.
Des tests de connaissances et de capacités pourront être mis en place au fur et à mesure.
Afin de disposer de repères, quatre grilles de progression accompagnent l’élève dans l’acquisition des compétences.
Elles détaillent les savoirs comportementaux, techniques et environnementaux dont doit disposer l’élève conducteur au fur et à mesure de son évolution.
Pour chacun des objectifs de votre programme, des évaluations mises en place par votre formateur, qui vous précisera les critères et conditions de réussite, sont prévues. Il vous sera possible ainsi de mesurer votre réussite ou d’apprécier les éléments à faire progresser.
De même, pour chacun des objectifs, qui implique la conscience que vous aurez de vos capacités, de vos motivations et de vos limites, des autoévaluations sont à votre disposition sur chacune des quatre grilles.
Lorsque l’ensemble des compétences requises sera validé, votre formateur pourra alors vous présenter aux épreuves du permis de conduire.
Dans le cadre d’une auto-évaluation, quatre questions-clé se posent à l’élève :
- Où en suis-je aujourd’hui ?
- Quel objectif est-ce que je souhaite atteindre ?
- Que dois-je faire pour y parvenir ?
- Comment saurais-je que j’ai atteint mon objectif ?
a. Connaissance de l’objectif à atteindre
Un objectif est une « cible » à atteindre ; c’est, en quelque sorte, ce que l’élève doit « apprendre ».
Spécifiques ou généraux, les objectifs peuvent être de natures très différentes (cognitif,
psychomoteur, affectif). Ils peuvent être une connaissance à acquérir, une capacité à maîtriser, une attitude à avoir, une compétence à atteindre, … On peut citer par exemple : « élaborer un protocole expérimental », « rédiger un texte narratif », « s’exprimer à l’oral », « extraire et exploiter des informations », « connaître des grandeurs physiques », « participer à un débat en respectant l’interlocuteur », ou encore « résoudre des problèmes », « mémoriser », … Indissociable de la différenciation pédagogique, la connaissance de l’objectif à atteindre est individuelle et progressive.
b. Évaluation du niveau atteint
Les critères d’évaluation doivent être connus et compris des élèves. Ils indiquent à l’élève quelles sont les qualités de la production finale qui sont attendues. On peut citer les critères d’exactitude, d’intégralité (précision), de clarté, de conformité, de pertinence (cohérence), … qui semblent revenir régulièrement (leur récurrence facilitant le processus d’évaluation). - Les critères d’évaluation doivent être :
- pertinents (ils permettent de recueillir la bonne information),
- indépendants (l’échec ou la réussite d’un critère ne doit pas influencer l’échec ou la réussite des autres critères),
- pondérés (tous les critères n’ont pas la même importance),
- peu nombreux.
Si les critères donnent le sens dans lequel l’évaluation est conduite, ils ne sont généralement pas assez précis et doivent être pour cela accompagnés d’indicateurs (ou observables). Par exemple, le critère « présentation d’une production » peut être opérationnel en constatant la présence ou l’absence d’un titre, de ratures, …
(source : https://www.pedagogie.ac-aix-marseille.fr/upload/docs/application/pdf/2020-04/article_auto-evaluation.pdf)
Les procédures d’évaluation de départ MOTO ET BE
2.2 Procédure d’évaluation moto


Détail des procédés d’évaluation voiture :
- Soit l’évaluation sur simulateur :
Cette évaluation proche de la voiture permet d’évaluer plusieurs compétences liées directement à la conduite. Les différents critères évalués :
- L’expérience de conduite, qui permet de faciliter l’assimilation des compétences et l’intégration en circulation. Ce critère est évalué lors du QCM.
- L’habileté, qui permet d’acquérir plus rapidement les bons gestes de manipulation du véhicule. Ce critère est évalué lors de l’installation au poste de conduite, de l’exercice des jauges et le parcours de slalom.
- L’attitude à l’égard de l’apprentissage. La facilité d’apprentissage et la motivation sont les principaux moteurs de l’acquisition des compétences. Cette attitude est évaluée lors du QCM.
- L’attitude à l’égard de la sécurité. Utiliser un véhicule, c’est circuler avec les autres. Une attitude positive vis-à-vis de la sécurité et une bonne appréhension des situations à risque permettent d’éviter de se retrouver dans des situations difficiles. Cette attitude est évaluée par plusieurs situations lors de la phase de conduite nécessitant une action de votre part (ex : allumer les feux dans le tunnel).
- Le respect des consignes. Tout apprentissage nécessite de la rigueur. Savoir respecter les consignes permet de gagner du temps pour l’acquisition des automatismes notamment. As-tu respecté les consignes ? (ex : mettre le clignotant, suivre les bonnes directions…). C’est aussi circuler en sécurité avec les autres et respecter les règles du Code de la route. Durant toute la conduite, le simulateur contrôle le respect de la vitesse, des feux, des règles de priorité, …
- La compréhension, la mémoire. Pour apprendre plus facilement, il faut comprendre ce que l’on apprend et pourquoi on l’apprend. Pour restituer les apprentissages sur le long terme, il faut bien les mémoriser. Ces2 facultés sont testés lors du jeu des ballons et du jeu des couleurs.
- L’observation, la perception. Pour conduire en sécurité il faut voir loin et large. Il est donc nécessaire d’observer l’environnement et de percevoir suffisamment tôt les indices. As-tu vu la vache violette ?
C’est aussi l’orientation. Savoir s’orienter, repérer à temps les indications de direction permet d’agir sereinement sans être contraint par le temps. As-tu bien suivi la direction de Paris ?
- La trajectoire. La qualité des trajectoires est généralement liée à l’orientation du regard. Une trajectoire heurtée est souvent due à un regard proche et fixe. Cette trajectoire est mesurée tout au long de la phase de conduite.
Les 3 items suivants sont évalués à titre indicatif, ils permettent à votre formateur de mieux vous connaître et d’adapter son enseignement en conséquence.
- La connaissance du véhicule. Une bonne connaissance du véhicule permet de mieux comprendre son fonctionnement et facilite également l’acquisition des automatismes de base. (Evalué lors du QCM).
- Le rapport au risque. Evalue la capacité d’analyse et de graduation des situations à risque. (Evalué lors du QCM).
- Démarrage, arrêt. Evalue la capacité à faire avancer et à arrêter le véhicule sans caler.
- Soit l’évaluation sur ordinateur :
Cette évaluation permet de mieux connaître le futur élève par le biais de questions, de support photos et de support vidéo : Chaque réponse est ensuite analysée avec une formatrice. Les différents critères évalués :
- Vos capacités et connaissances sensorimotrices: votre habileté et votre connaissance par rapport au véhicule, votre expérience de la conduite de véhicules à boite de vitesses, la possession de permis moto ou si permis annulé.
- Vos capacités de compréhension et de traitement : votre compréhension et votre mémoire à long terme pour la conduite en circulation, votre expérience de la conduite d’un 2 roues motorisés. Votre compréhension des situations avec comme base l’expérience que vous pouvez avoir en tant que passager avant d’un véhicule. Et la connaissance des procédures de sécurité.
- Votre aspect émotionnels et affectifs: Votre intérêt pour la conduite et l’apprentissage, votre envie de vous investir dans votre formation, votre réaction face à l’échec, votre confiance en vous et vos facilités pour apprendre.
- Les facteurs de volonté: votre évaluation face à votre sentiment d’auto-efficacité, vos motivations pour la formation à la conduire, votre persévérance, votre implication, votre rythme d’apprentissage.
- Votre capacité de perception, d’analyse et de décision: votre perception et votre sélection des indices, votre prise en compte de ces indices, votre anticipation sur la situation de conduite, votre évaluation des distances et des vitesses, votre prise de décision, votre vision de l’espace et votre temps de réaction et de traitement.
- Votre capacité d’attention et de mémoire du travail.
- Soit l’évaluation en voiture :
L’évaluation se fait dans une voiture de l’auto-école, essentiellement sur un parking mais aussi sur des routes peu fréquentées en campagne. Cette évaluation vous sera proposée si vous avez déjà conduite une voiture dans une autre auto-école. Par le biais de plusieurs questions, la formatrice cherche à évaluer le plus précisément possible votre niveau de conduite, c’est-à-dire :
- Votre expérience de la conduire, quel véhicule, combien de temps d’expérience…
- Votre connaissance du véhicule ainsi que son fonctionnement, par le biais de plusieurs questions sur la direction, l’embrayage, la boîte de vitesses et le freinage.
- Votre attitude à l’égard de l’apprentissage et de la sécurité par le biais de 2 questions.
- Votre habileté au poste de conduite : Savez-vous comment vous installer, quoi régler, dans quel ordre. Savez-vous faire avancer et arrêter le véhicule. Savez-vous manipuler correctement le volant. Ces objectifs sont évalués sur un parking afin de vous permettre de montrer vos connaissances en essayant de limiter le stress.
- Votre compréhension et votre mémoire: plusieurs petites questions afin d’évaluer votre compréhension et d’évaluer aussi votre mémorisation à moyen terme et à court terme.
- Votre perception: Analyse de votre trajectoire sur une séance de conduite où il y a peu de circulation. Analyse de votre observation afin de définir votre champ visuel. Guidage toujours sur une phase de circulation afin de voir si vous arrivez à vous s’orienter facilement ou non. Analyse de votre regard et plus particulièrement de la position du regard, est-il suffisamment loin, est-il mobile…
- Votre émotivité et votre crispation : le fait de découvrir un nouvel environnement, avec un moyen de transport que l’on ne maîtrise pas forcément vous permet t’il d’être suffisamment à l’aise ou non.
À l’issue de l’évaluation, la formatrice complète l’évaluation de départ. Un bilan détaillé est alors fait. Le nombre de point obtenu nous permet juste d’évaluer au plus près vos capacités, le total des points n’est en aucun cas un moyen de vous classer dans une catégorie de conducteur. L’essentiel de cette évaluation est d’avoir une première approche afin de mieux vous connaître pour mieux vous enseigner et ainsi valoriser votre apprentissage. La durée de l’évaluation est environ 50 minutes.
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